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Maquettiste
pendant de longues années puis collectionneur et restaurateur
de voitures anciennes, c'est tout naturellement que ces deux passions
ont contribué à donner naissance à une troisième
: la collection des "p'tites voitures".
Face à la surenchère, justifiée ou non, observée
sur beaucoup de modèles en très bon état, j'ai
vite compris que mes finances ne me permettraient pas de faire des
folies. Alors pourquoi ne pas se lancer dans la restauration d'épaves
qui, sinon vouées à un triste sort, risqueront de finir
oubliées au fond d'un placard ou du bac à sable d'un
jardin. Les régulières sollicitations d'amateurs désireux
d'ajouter à leur collection une version rare ou tout simplement
d'offrir une nouvelle jeunesse à un jouet d'enfance me laissent
finalement à penser que ma technique n'est peut-être
pas si mauvaise. Alors pourquoi ne pas en faire profiter d'autres
amateurs avides de conseils et d'astuces.
Je vous livre ainsi en quelques lignes une méthode de restauration
qui ne prétend surtout pas être la seule et l'unique.
J'espère seulement que cette approche permettra de répondre
aux questions que l'on se pose immanquablement face à une première
restauration de miniature auto.
L'outillage de base
Un minimum est bien sûr nécessaire pour mener à
bien et jusqu'au bout l'ouvrage. A savoir:
Petite brosse métallique (genre brosse à bougies)
Mini perceuse + quelques fraises et meules
Pointe à tracer
Jeu de limes aiguilles
Décapant peinture
Mastic de finition carrossier
Papier ponçage carrossier
Tiro (scotch de carrossier)
Aérographe (un simple action est suffisant)
Pâte à polir les métaux
Colle epoxy
Peinture
La
documentation
Je me suis composé une bibliothèque de photos glanées
ça et là de miniatures à l'état quasi
neuf. Cela devient ma référence lorsqu'il s'agit de
positionner correctement une touche de rouge pour un feu arrière,
de délimiter correctement la couleur argentée d'un
pare-chocs
etc.
Ne pas hésiter aussi à prendre des notes et des clichés
de la miniature que l'on destine à la restauration car des
informations intéressantes au moment de la mise en peinture
seront définitivement perdues après décapage.
Quelle
miniature restaurer?
Je conseillerai dans le cas de référence relativement
courantes de toujours privilégier des épaves saines.
Dans mon cas je tiens particulièrement à avoir
un rivetage d'origine, on comprendra pourquoi plus loin. Pour
être plus précis je dirais qu'il convient de bien
observer sous tous les angles la miniature convoitée.
Sur beaucoup de références les fin reliefs sensés
représenter les calandres par exemple seront très
délicats à reconstruire s'ils ont subit des chocs
.
Importants (exemples des fines calandres de la Simca 8 Sport
ou pire de la Buick Roadmaster). Par contre un pare-chocs cassé
(comme souvent sur la Traction #24N) ou un montant de pare-brise
envolé peut, avec la patience et l'expérience
acquise au fil du temps, être reconstruit. |
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Le
démontage
Dans ma démarche de restauration j'ai souhaité aller
le plus loin possible dans le respect de l'origine et je me suis
donc penché sur le fameux problème de préservation
du sacro-saint rivetage d'origine. Plus apparenté à
un bouterollage en fait. Une astuce personnelle me permet ainsi
aujourd'hui de restaurer la partie interne comme la partie externe
de la plupart des références Dinky et autres tout
en leur conservant leur si précieux rivetage d'origine.
La méthode que je vais par contre détailler ici, si
elle s'avère plus simple, doit par contre obligatoirement
passer par le sacrifice du rivetage.
Allez c'est parti ! nous voici donc devant l'épave qui va
être l'objet de tous nos soins pendant quelques heures. La
première étape va consister à séparer
le châssis de la caisse à l'aide d'une perceuse équipée
d'un foret de 10 mm centré sur la tête du rivet. Quelques
rotations à petite vitesse vont suffire à l'éliminer
et à ainsi libérer la tôle de base. On profite
tout de suite d'avoir la perceuse sous la main pour l'équiper
d'un foret de diamètre maxi 2,5 mm cette fois-ci. On perce
un trou de 5 mm de profondeur à l'emplacement des rivets
que l'on vient de supprimer. Ces deux trous recevront au moment
du remontage une pièce de substitution aux regrettés
rivets Meccano. ( voir l'article )
Dans le cas probable ou les jantes requièrent elles aussi
une restauration leur séparation de l'axe ne nécessite
qu'une lime pour supprimer l'un des deux matages les gardant prisonnières.
En observant d'ailleurs de près on remarque que l'un des
deux bouts est toujours plus rond et régulier que l'autre.
Cela coïncide à l'extrémité formée
en même temps que la fabrication de l'axe lui même.
L'autre, souvent strié et légèrement plus plat,
correspond au bouterollage effectué au montage des jantes
sur l'axe. C'est subtil je le reconnais mais c'est ce deuxième
qu'il convient de supprimer en priorité.
Bien, si tout c'est bien passé on doit retrouver sur la table:
une carrosserie, une tôle châssis, deux axes de roues,
quatre jantes, quatre pneus, plus éventuellement vitrage,
aménagement intérieur
etc. suivant la référence
démontée.
Le
décapage de la peinture
voilà une étape particulièrement intéressante
de la préparation puisque de sa correcte exécution
dépendra en partie la qualité du résultat après
peinture.
Plusieurs solutions s'offrent bien entendu à nous et cela
en fonction des moyens de chacun. Voici dans le détail trois
méthodes personnellement expérimentées.
Immersion dans du diluant peinture
: le trempage de la pièce 48 heures dans du diluant va assouplir
la peinture qui va progressivement se décoller. Un brossage
énergique et une pointe à tracer éliminent
ensuite les résidus de peinture. Le résultat n'est
pas forcément immédiat et il faut parfois renouveler
l'immersion plusieurs fois. Ne pas oublier que les vapeurs de diluant
sont nocives et donc de toujours travailler dans un local correctement
ventilé.
Le décapant peinture en aérosol
: une ou deux applications suivies d'un brossage suffisent généralement.
Les résidus de peintures récalcitrantes s'éliminent
patiemment à l'aide d'une pointe à tracer. ATTENTION,
bien lire les précautions d'emploi sur le corps de l'aérosol.
Toujours travailler avec des gants et des lunettes de protection
car le produit s'avère être particulièrement
agressif pour la peau et pire pour les yeux ! Prudence donc.
Le microbillage : c'est un procédé
industriel de décapage par projection en cabine de très
fines particules abrasives. C'est dans mon cas personnel l'opportunité
de disposer de ce matériel qui me le fait préférer,
et de loin, mais il serait bien entendu dans le cas contraire hors
de question de se lancer dans un tel investissement.
Cette solution idéale élimine jusque dans les moindres
recoins et en un minimum de temps le moindre résidu de peinture.
Seule précaution à prendre, ne surtout pas insister
sur une zone en particulier mais travailler par balayage constant.
La pièce est ainsi prête en 15 secondes chrono! qui
dit mieux.
Pour le décapage de la tôle de base seule les deux
premières méthodes décrites sont applicables.
Le microbillage ne ferait en effet que déformer définitivement
la fine pièce.
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New-Yorker
décapée par microbillage. (à gauche)
Châssis
décapé par brossage sur cette Maserati. |
La
préparation avant peinture
La mise à nu de la carrosserie révèle immanquablement
quelques chocs et écrasements provoqués par les longues
heures passés dans les cours de récréation
et les bacs à sable. Il serait dommage de ne pas corriger
cela car la future mise en peinture les fera apparaître comme
le nez au milieu de la figure. Un moyen infaillible de les repérer
au premier coup d'il est d'appliquer sur le zamac un très
très léger voile de peinture de couleur neutre mate
gris clair ou chamois. Celui-ci jouera le rôle de révélateur.
Gros
travail de reprise des accrocs sur cette Belvédère
particulièrement
abîmée.
Une
Saratoga sous un voile de peinture qui ne révèle
que très peu de défauts. |
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Pour
corriger les chocs c'est là que les limes aiguilles et les
fraises entrent en jeu, secondées d'un peu de mastic de carrossier.
Un ponçage de l'ensemble sous un filet d'eau au papier grain
600 termine la préparation. Si l'on n'est pas sûr de
soi un second voile de couleur neutre peut être à nouveau
appliqué pour bien visualiser l'avancement du travail.
Personnellement je mets un point d'honneur à toujours respecter
l'authenticité du moulage. Je ne corrige donc jamais les
défauts dus à l'imprécision du moulage d'époque.
Uniquement les accrocs du temps.
La carrosserie est maintenant prête à recevoir sa couleur
finale. On avance à grands pas!
La mise en peinture
Voici une autre étape intéressante et délicate
qu'il est impossible de négliger puisque l'aspect final de
la restauration en dépend en grande partie. Un coup d'oeil
avant tout sur le matériel et les produits utilisés.
J'utilise à 80% les couleurs Dinky-Touch spécialement
développées pour la restauration des miniatures Meccano
et autres. Ce sont des bases qu'il convient de mélanger avec
un pourcentage de diluant et de durcisseur. Les proportions de 50%
de peinture, 25% de diluant & 25% de durcisseur que j'applique
régulièrement me conviennent personnellement bien.
Des peintures glycéro ou du type utilisé en maquettisme
peuvent aussi parfois convenir mais attention à la préparation
des surfaces car l'accrochage sur le zamac peut être aléatoire
sans apprêt.
Dans tous les cas toujours dégraisser la pièce à
peindre avec un chiffon trempé dans du diluant et surtout
ne plus manipuler à mains nues.
Vous l'aurez compris à la lecture des lignes précédentes
j'ai personnellement proscris la peinture en bombe. La diffusion
de couleur n'étant à mon goût pas assez fluide
et fine. Je conseille vivement d'investir dans un Aérographe
qui, avec un peu de pratique, deviendra très vite indispensable.
Seules contraintes, minimes en regard de la qualité du travail,
un entretien et un nettoyage minutieux après chaque utilisation.
La durée de vie de l'aéro. en dépend.
Je n'entrerai pas ici dans les détails techniques de maniement
d'un aéro car nombres d'ouvrages le décrivent beaucoup
mieux que je ne pourrai le faire. Je dirai simplement que je travaille
à une pression maxi de 2 bars en trois ou quatre passes croisées
espacées d'un temps d'attente de 15 minutes. Un passage au
four accélère le séchage final.
La couleur argent des pare-chocs est appliquée après
avoir masqué au tiro les zones à préserver.
Bien observer pour cela les photos de modèles d'origine.
Les miniatures à la carrosserie bicolores demandent bien
sûr un peu plus de travail et de patience qu'avec une couleur
unique. C'est là qu'entre encore en scène le tiro
de carrossier. Dans le cas d'une peinture glycéro moins dure
et moins accrochante qu'une polyuréthane l'adhésif
peut s'avérer réellement trop adhésif et arracher
la première couleur au moment d'ôter les masquages.
La catastrophe
!! Voici un petit truc destiné à
palier ce fâcheux inconvénient.
Avant d'appliquer le tiro je conseille d'en atténuer l'adhérence
en le collant et en le décollant plusieurs fois au creux
de la main.
Ne
pas oublier que les couleurs sont en théorie toujours
appliquées dans l'ordre de la plus foncé vers
la plus claire. Je dis en théorie car beaucoup de cas
ne suivent pas cette règle: l'intérieur blanc
crème sur le rouge de la Chrysler New-Yorker, le pilote
blanc de la Ferrari 23J, et j'en passe.
Parfois
pour les deux cas cités, et à cause aussi du
trop faible temps de pause entre l'application des deux couleurs,
le blanc parait légèrement rosé.
C'est à mon avis ce qui fait penser à certains
collectionneurs posséder un modèle rare porteur
d'une couleur différente des schémas classiques.
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Les
vitrages
Les vitrages de par la nature de leur matière sont particulièrement
fragiles et sont ainsi souvent source de soucis dans un projet de
restauration. Il faut savoir avant toute chose qu'aucun produit
colle ou autre ne permettra de récupérer un vitrage
fêlé ou cassé sans laisser de traces.
Conclusion
: seules les pièces dépolies ou voire légèrement
rayées sont potentiellement "sauvables". Je traiterai
donc dans un premier temps du cas d'une pièce dépolie
et devenue opaque.
Avant toute chose, délicatement débarrasser la pièce
de la poussière accumulée avec le temps en la rinçant
sous l'eau avec une brosse à dent douce. J'utilise ensuite
une pâte de polissage disponible dans toutes les grandes surfaces
sous le nom de
dentifrice.
Et oui du bon vieux dentifrice, et le 1er prix SVP, blanc de blanc,
sans addition de ceci ou cela. Cette pâte est composée
entre autres de particules abrasives qui vont faire merveille sur
le vitrage de nos belles. Armé d'un chiffon doux et d'huile
de coude la pâte additionnée d'eau va être appliquée
dans un petit mouvement circulaire jusqu'à obtenir le résultat
souhaité. La manipulation est longue mais le résultat
vaut le coup. Ne pas hésiter à rajouter du dentifrice.
Éventuellement finir au MIROR ou équivalent.
Venons en maintenant au cas d'un vitrage rayé. Il va falloir
faire disparaître la ou les rayures à l'aide de papier
carrossier grain ultra fin en travaillant toujours sous léger
un filet d'eau. Et là c'est la catastrophe me direz-vous.
La pièce est sans doute débarrassée de ses
rayures mais elle est maintenant franchement opaque. Pas de panique!
Re-belote avec notre papier de carrossier mais que l'on aura pris
soin cette fois ci "d'user" sur une autre surface de façon
à obtenir un grain ultra fin. La surface devient alors de
moins en moins opaque, ouf, on tiens le bon bout. Puis pour finir
passer à l'étape dentifrice décrite plus haut.
Je le répète la manipulation est longue, délicate,
elle demande de la patience, mais elle a fait ses preuves sur mes
modèles restaurés équipés de vitrages.
Enfin dernière et ultime solution pour sauver un modèle
vitré, la pièce neuve re-fabriquée lorsqu'elle
est disponible.
Les
jantes
Ce chapitre concerne plus particulièrement les modèles
de jantes chromées convexes ou concaves. Les jantes zamac
posent elles moins de souci puisqu'elle ne s'oxyde pour ainsi dire
pas et sont de plus pratiquement toujours peintes.
Les jantes, une fois désolidarisées de leur axe, sont
enfilées sur une vis diamètre M 2 de longueur au moins
deux fois égale à la l'épaisseur de la jante.
Un écrou du même diamètre vient serrer la pièce
sur la vis. L'ensemble est enfilé sur le mandrin de la mini-perceuse
et le polissage peut ainsi commencer à petite vitesse.
Dans le cas de jantes chromées je commence par un décapage
à la toile émerie qui va éliminer toute trace
d'oxydation. Je poursuis en travaillant la pièce à
l'aide de paille de fer fine additionnée d'un peu de pâte
à polir les métaux. Bien insister dans les recoins
et les zones concaves.
Je termine par un lustrage au chiffon doux de façon à
éliminer toute trace de pâte. Procéder de la
même manière pour l'autre face en retournant la pièce
sur la vis. Il est étonnant de voir comment les jantes retrouvent
leur lustre d'antan.
Les jantes en zamac sont traitées de façon beaucoup
moins musclée, la matière risquant sinon de partir
en poussière. Une immersion dans du diluant et un simple
passage à la paille de fer sans additif est souvent suffisant.
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On
arrive ainsi à sauver environ 95% des jantes chromées.
C'est ma recette mais il en existe sans doute d'autres.
Les axes sont eux aussi re-conditionnés en utilisant
cette même méthode.
Il suffit cette fois d'enfiler la pièce directement sur
le mandrin et d'appliquer la recette dans le même ordre:
toile émerie, paille de fer, pâte à polir,
et lustrage au chiffon doux.
Le remontage des jantes sur leur axe respectif nécessite
un peu de doigté ou alors l'utilisation d'un petit outillage
adéquat. |
Dans
le premier cas en s'exerçant sur des chutes et avec le temps
on arrive à reformer le matage qui va rendre à nouveau
solidaire entre elles les pièces. L'axe est fermement maintenu
dans un étau et par un mouvement circulaire de martelage
on reforme progressivement une extrémité bombée.
Plus facile à dire qu'à faire j'en conviens.
Dans le deuxième cas la méthode est détaillée
en images sur la page http://www.aquitaine33.com/dinky/code/restauration1.html
.
Une ultime solution consiste au moment de la séparation des
jantes et de leur axe à couper en deux ce dernier en son
milieu. Le ré-assemblage se fait alors à l'aide d'une
pièce d'interface commercialisée sous la forme d'un
petit tube d'une quinzaine de mm de long fendu sur sa longueur dans
lequel on vient enfiler les deux moitiés d'axes. Cela a l'avantage
d'être simple à mettre en oeuvre pour le débutant
mais reste cependant peu respectueux de l'origine car souvent visible.
Le
remontage
Nous voici arrivé à la phase finale bien méritée
de cette restauration. Comme précisé au chapitre "Démontage"
nous avons dû, dans cette méthode classique de restauration,
sacrifier le rivetage d'origine. Il convient maintenant de remplacer
celui-ci par des éléments de substitution. Des sites
et des boutiques se sont spécialisés dans la vente
de pièces de rechange pour miniatures et nos fameux rivets
de rechange confectionnés au profil d'origine sont à
leur catalogue. L'aspect des rivets moulés en white métal
m'a déçu et je ne les ai personnellement jamais monté.
Je préfère et je conseille, et de loin, les reproductions
en aluminium obtenues par décolletage au tour. Une recette
destinée à leur appliquer une patine artificielle
imitant le brunissage du zamac dans le temps donne aussi satisfaction
et fait illusion.
Ne pas hésiter à multiplier les assemblages à
blanc destinés à ajuster correctement la tôle
châssis. Le montage définitif est simple: une touche
de colle epoxy (éviter la cyanoacrylate qui laisse des traces
blanchâtres autour de son point d'application) avant d'enfiler
les rivets dans les trous diamètre 2,5mm percés auparavant.
A ce stade on ne touche plus à rien avant prise complète
de la colle.
Et
voilà votre première restauration menée à
son terme. Il ne vous reste plus qu'à admirer votre oeuvre
et à lui faire une petite place bien méritée
au milieu de votre collection.
Il resterait encore beaucoup de choses à dire et à
expliquer puisque je n'ai volontairement pas traité ici la
restauration d'une tôle de châssis tordue, enfoncée,
ni la façon de traiter une miniature amputés d'un
morceau ou atteint de métal fatigue.
J'espère que ces quelques conseils issus de ma propre expérience
permettront à certain de se lancer à leur tour dans
la restauration et le sauvetage de miniatures. Vous verrez ainsi
qu'au fil du temps, votre expérience s'enrichira d'astuces
et de tours de mains. N'hésitez alors pas, vous aussi, à
les partager.
D'autres restaurateurs plus chevronnés que moi apponteront,
je l'espère, des compléments utiles à cette
façon de procéder. Je suis ouvert à toutes
remarques constructives et ne demande moi aussi qu'à m'améliorer.
Bonne restauration.
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